Comment faire pour connaître la nature du trouble dont souffre l’enfant .
A qui faut-il s’adresser pour connaître le handicap exact de l’enfant ?
Y a-t-il un secret médical entre AESH ?

Toute la difficulté réside effectivement dans la problématique où vous ne connaissez pas toujours le handicap de l’enfant que vous accompagnez. Cependant il n’est pas nécessaire pour bien accompagner un élève de connaître sa pathologie, d’autant plus que d’un enfant à l’autre, une même pathologie peut signifier un accompagnement totalement différent.

Votre premier réflexe doit être de consulter le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) qui concerne l’enfant. Le PPS est rédigé par la MDPH. Il n’est pas encore disponilble donc il faut consulter le GEvaScol (guide d’évaluation scolaire).

Il permet d’avoir une idée des champs d’intervention nécessaires. Même si vous ne connaissez pas le handicap de l’enfant à proprement dit (et bien souvent l’enseignant ne le sait pas), vous aurez ainsi les indications précises sur les troubles rencontrés, sur les points forts de l’élève et ses points faibles et les aides attendues de votre part.

En cas de premier accompagnement, le GEvaSco n’a peut-être pas encore été rédigé.
Il appartient à la famille de faire part du diagnostic, si elle le souhaite, et si celui-ci a pu être posé.

L’essentiel réside dans la mesure d’observer ce que l’enfant est capable de faire seul ou non, et d’intervenir à ses côtés pour lui faciliter la tâche.
Il peut s’agir d’observer et d’identifier les éléments qui vont déclencher une frustration, une angoisse, une crise, afin de les limiter pour le bien être de l’élève.

Dans ce cas ou en cas de difficultés particulières il ne faut pas hésiter à vous mettre en relation avec l’Enseignant Référent de votre secteur, qui pourra, en concertation avec les parents, vous donnez des indications sur les attentes de votre accompagnement. Les équipes de suivi extérieures (SESSAD, CMPP, PIJ, CRA...) sont en mesure de donner des pistes pour la prise en charge la plus favorable possible de l’enfant.

Les AESH sont soumises au devoir de réserve au même titre que les enseignants.